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Bordeaux Bassins à flot : La colère d’avoir eu raison en vain…

Publié le 24/11/2011

Le port de bordeaux souhaite favoriser l’installation d’un chantier naval au bassin à flot N°1 en utilisant les formes de radoub (cales sèches). Les promoteurs crient au scandale,

pensant que cette activité va déprécier le patrimoine immobilier qu’ils souhaitent commercialiser. Depuis 2006, quasiment seul, je me bats pour que les bassins à flot retrouvent une activité industrielle maritime. J’ai toujours proposé que l’on garde le « génie du lieu » en remettant en place le triptyque qui est la base du bien vivre en société : « Industries, Logements, Commerces ».

Cette vision urbanistique est pleinement intégrée dans ce que l’on appelle aujourd’hui le développement durable. Faire vivre, travailler, consommer, se cultiver sous toutes les formes, dans un périmètre rapproché (urbain ou rural).

Penser que les gens qui vont occuper des logements de bonne gamme vont être gênés par des activités industrielles liées aux bateaux est une erreur magistrale. Bien au contraire, de nombreuses expériences ont montré l’harmonie qu’il pouvait y avoir dans un tel schéma. Seule l’industrie peut remonter l’économie de notre pays, le secteur tertiaire a ses limites.

En 2006, je me suis battu pour que l’on sauve le pont du pertuis, pont historique de 1911, bijou de l’architecture industrielle portuaire de la fin du 19e et du début du 20e, mais plus encore, que l’on garde le pertuis (passage entre le bassin n°1 et n°2, à sa dimension originelle, 24m, au lieu des 7,8m auxquels on l’a réduit aujourd’hui.

J’avais alors mis en garde que l’on interdirait tout développement économique dans le bassin N°2. Les faits me donnent encore raison… Si le bassin à flot N°2 avait pu continuer à accueillir des grands bateaux, nous pourrions arranger tout le monde, et aider à la mise en oeuvre de ce chantier au bassin N°2 en aménageant 2 alvéoles de la base sous-marine.

Il y en a assez de cette technocratie qui entoure le maire de Bordeaux, qui n’a rien compris à cette ville et pousse le 1er magistrat de la cité à enclencher régulièrement les mauvaises décisions.

Mais l’Histoire, c’est comme les enquêtes policières, les faits sont têtus…

Philippe Dorthe

24/11/2011

Pour mémoire, mes éditos sur le sujet, extraits de mon livre « Editos et billets d’un élu local de la Répuplique » (Cliquez sur le fichier joint)