Skip to main content

DECONSTRUCTION DE NAVIRES DE PECHE : ONZE UNITÉS 

ACCUEILLIES A BORDEAUX PORT, POUR PRES DE 10 MOIS DE CHANTIER

Cette opération à Bordeaux est la concrétisation du « plan d’accompagnement individuel » de la filière pêche, annoncé par le Secrétaire d’Etat à la Mer, Hervé Berville, en février dernier. Ce plan vise à indemniser les armateurs mettant leurs navires à la casse, dans le contexte du Brexit et des restrictions d’accès aux zones de pêche situées dans les eaux territoriales britanniques.

Quatre-vingt-dix navires sont concernés par cette mesure au niveau national, soit 3 % de la flotte de pêche française.

Les 3 premiers navires arrivés ce week-end (et les 8 suivants) seront dans un premier temps positionnés sur le pôle naval du GPMB aux Bassins à flot, à Bacalan, où ils seront « préparés » au démantèlement, avec des opérations de pompage et récupération des eaux grises, des eaux noires et des eaux de fond de cale, dépose des systèmes de propulsion, de navigation et des aménagements intérieurs. Cette première phase de travaux prendra 4 mois environ. Dans un deuxième temps, les navires seront acheminés à Bassens pour y être asséchés en forme 3, puis démantelés, pour une durée de travaux estimée à 6 mois.

Cette nouvelle opération est le fruit des investissements soutenus du Port de Bordeaux ces dernières années pour la mise à niveau de ses installations, et elle met en lumière l’excellence, l’expérience et les compétences du port et de ses équipes, en matière de démantèlement de navires. Ce chantier de déconstruction sera réalisé par la société PAPREC, groupe français spécialisé dans le recyclage.

Le port de Bordeaux est une référence en matière de démantèlement de navires, puisqu’il est l’un des 18 sites mondiaux agréés par l’Union Européenne et le plus important en France. Avec notamment sa forme de radoub de Bassens (240 mètres de long, 34 mètres de large), un terreplein polyvalent de 3,5 hectares, avec plusieurs milliers de mètres carrés de dalles étanches, le GPMB dispose d’équipements qui répondent aux normes d’une ICPE, aux normes européennes, et à celles de la convention de Hong-Kong, adoptée en 2009 pour le recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires par les États membres de l’Organisation Maritime Internationale (OMI), des ONG œuvrant pour l’environnement et l’Organisation Internationale du Travail (OIT).