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Il y a des moments où un édito marque plus que d’autres son auteur, en ce qui me concerne c’est le cas de celui-ci, puisqu’il est le dernier éditorial que je rédige en qualité de Président du Grand Port Maritime de Bordeaux. La limite d’âge (67 ans) m’impose de quitter cette responsabilité au mois de septembre 2024.

Ces années passées au cœur du réacteur portuaire m’ont beaucoup appris sur cet univers si indispensable à l’économie de la France.

Aussi je voudrais particulièrement remercier notre Directeur général Jean-Frédéric LAURENT et son adjoint Renaud PICARD auprès desquels j’ai vécu des moments passionnants.

Remercier également toute l’équipe dirigeante et tous les agents du port qu’ils soient techniciens, marins ou administratifs. Cette grande famille forme l’équipage de ce navire, qui parfois malmené, a toujours trouvé une route pour sortir des coups de tabac.

Notre gouvernance a su ces dernières années relever des défis considérables. Une remise à plat de la stratégie portuaire était nécessaire, une revalorisation importante de nos outillages était indispensable, le retour aux activités navales qui étaient dans l’ADN du port offre des perspectives très prometteuses. Les Bassins à flot, le pôle Achard, la forme 3 de Bassens… Le foncier a enfin trouvé une vraie politique d’utilisation digne d’une entreprise sérieuse. Je l’ai répété bien souvent, notre grand port est un service public qui doit gérer au plus près ses ressources et optimiser celles-ci. Le chantier du transport fluvial est lancé et je remercie ma Vice-présidente Nicole PIZAMIGLIA pour son investissement dans ce sujet majeur pour l’avenir.

Aujourd’hui notre projet stratégique est en pleine réalisation. La décarbonation a commencé !

Il reste encore beaucoup à faire. Malgré l’acharnement de chacun et des résultats d’exploitation rassurant, nous devons encore faire face à l’apurement des queues de comètes du passé.

Notre grand port est un port des territoires, nous sommes avec eux au quotidien. Qu’ils soient avec nous est une chance inouïe qui évite tous les ans la circulation de 358 000 camions sur les axes régionaux.

Je souhaite à celle ou celui qui me succèdera de continuer cette ligne et de ressentir comme moi la fierté de présider un établissement si attachant.

Philippe Dorthe

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