TRAM : Pont tournant aux écluses, un terrible mal…
Publié le 18/12/2011
Décidément Bordeaux a des problèmes avec ses ponts… En ce qui concerne le grand pont tournant des écluses à Bacalan, il ne fonctionne pas depuis sa mise en service.
Concepteurs, ingénieurs, experts, se retrouvent depuis de très nombreux mois devant ce problème, un peu comme une poule venant de découvrir une fourchette.
Pendant ce temps, les usagers bacalanais sont desservis avec 1 tram sur 3 qui arrive au terminus de Claveau.
Après des mois de contrôles, d’essais, de rabotage dans le sens de la longueur… Enfin on découvre le terrible mal !!! Une malformation de naissance…
En effet ce bel enfant issu des ateliers du grand pontonnier Baudin et Chateauneuf est sorti du ventre de l’usine avec une malformation, une maladie orpheline… Il se dilate dans le sens de la largeur !!!
Une erreur de conception du bureau qui a remporté le marché de l’étude initiale ???
En fait, des caissons sous le pont, se dilateraient trop avec la chaleur et le frottement des vents générés par les turbulences occasionnées par les structures mêmes du pont.
Notre jeune pont se dilate donc dans le sens de la largeur, et quand il fait trop chaud les rails du pont ne sont plus alignés avec les rails fixes de la chaussée.
Le Président de la CUB doit donc se retourner contre le bureau d’étude qui pourrait être à l’origine de l’erreur de conception.
Le fabriquant, lui, n’y étant sans doute pour rien, il a tout simplement appliqué les directives imposées par les plans qui lui ont été fournis.
En attendant, alors que pendant un siècle, l’ancien tram bordelais démantelé dans les années cinquante, a fonctionné sans encombre, sur un pont plus rudimentaire mais solide, les habitants de Bordeaux Nord, sont victimes de l’incompétence….
Reste à savoir qui, pour le compte du maître d’ouvrage a était désigné pour suivre les phases de la dite étude !!!
Encore plusieurs années pour que nous soyons servi normalement… Ici à Bacalan on cumule, pourtant on paye nos impôts comme les autres, en tout cas pas moins.
Philippe Dorthe.
18/12/2011